Livres d’artiste
Herbier 2019
Exposé dans le cadre de
Dépaysage -Hectolitre Bruxelles
La ville est un véritable écosystème fragile que nous ne connaissons pas.
Nous pouvons croiser parfois dans les interstices les plus étroits, dans les pavés, sur les trottoirs, à la lisière des murs, de petites plantes.
Nous les ignorons, nous les négligeons.
La connaissance peut nous permettre un nouveau dialogue avec notre ville :
celui des citoyens, des plantes et de l’architecture.
Comment préserver ces bribes de biodiversité ?
Comment devenir plantes dans notre ville ?
Le champ du monde 2020
Résidence Association
Antre-Peaux, Bourges
« Parlez-vous à vos plantes ? » « Il faut leur parler. » Je leur dis : « Et bien, tu es bien mignonne. »
Me répondait Madame Brand (84ans). Dans Le projet, le champ du monde, des plantes ont été livré à vélo à des personnes isolées, en EHPAD dans des foyers logements. Elle permet d’être des compagnes de confinement et sont le support de moments de partage et d’échange. Les participantes et participants sont invités à noter l’emplacement de leurs plantes ainsi que les mots bienveillants qu’ils adressent à leur compagne végétal. À partir de ce travail un livre d’artiste, retraçant tous les témoignages des participantes et participants, accompagné d’un dessin de leurs plantes à l’endroit où ils l’ont disposée et réalisée.
Me répondait Madame Brand (84ans). Dans Le projet, le champ du monde, des plantes ont été livré à vélo à des personnes isolées, en EHPAD dans des foyers logements. Elle permet d’être des compagnes de confinement et sont le support de moments de partage et d’échange. Les participantes et participants sont invités à noter l’emplacement de leurs plantes ainsi que les mots bienveillants qu’ils adressent à leur compagne végétal. À partir de ce travail un livre d’artiste, retraçant tous les témoignages des participantes et participants, accompagné d’un dessin de leurs plantes à l’endroit où ils l’ont disposée et réalisée.
Multimonde Agraire 2023
Chapitre 2, Résidence dans le cadre du Service Universtaire de l’Action Culturelle de l’Université Reims Champagne-Ardenne.
En compagnie d’un petit groupe d’étudiant·e·s, dans le cadre du SUAC, en s’inspirant de l’histoire agricole champenoise et des gestes et des objets en lien avec les personnages et pratiques d’Alain, Huguette et Bruno nous nous sommes focaliser sur le phénomène des « betteraves montées ».
L’idée a alors émergé de mettre sur pied une sorte de moment festif pour aider Alain et le remercier de ses enseignements et partages, en écho à son expérience, autour de l’arrachage de ces betteraves montées, de manière à les raconter sous une nouvelle lumière.
C’est betteraves, non désirées, qui poussent de manière anarchique dans les champs, nous ont permis de confectionner des javelots grâce a leur grandes tiges.
C’est dans ce cadre que j’ai effectué une lecture historique et sociale de ce paysage grâce à des discussions et des moments de partage avec les habitant·e·s. Le recueil de souvenirs et de témoignages est devenu un support de co-création avec les étudiant·e·s de l’Ecole Supérieur d’Art et Design de Reims.
Nous avons créé suite à une balade sensoriel dans le hangar d’Alain, agriculteurs à Bazancourt, une scénographie à la fois gustatives, olfactive et visuelle. Un livre d’artiste, une installation au sol et la dégustation de chips, de betterave sucrière. On fait entrer les visiteur·euse·s Dans cet espace mélant agriculture et art participatif.