Mutismonde agraire
Multimonde agraire est un projet d’écoute et de partage centré sur l’étude du milieu rural autour de Reims.
Au travers un travail sur l’art de la rencontre et l’agriculture locale nous chercherons à questionner les outils utilisés dans la culture de la betterave sucrière et dans sa transformation. Nous chercherons de nouveaux processus de dialogue par des images macroscopiques de cette plante nourricière et des enseignements sur les outils agricoles pour cultiver les imaginaires.
Multimonde agraire, Chapitre 1 :
Balade sensible au hangar
Travail avec 13 étudiants en art, design d’objets et design culinaire de l’École Supérieur d’Art et Design de Reims.
Élaboration d'une scénographie sensorielle à partir de balade et de discussion avec un agriculteur de la région Champagne, Alain.
Dans la ville de Bazancourt, des champs caractérisent ce paysage de campagne et l’écosystème qui s’y développe. Ce site dresse une cartographie où se côtoient à la fois des agriculteur·rice·s, des industriel·le·s et des scientifiques. C’est l’endroit idéal pour devenir l’artiste-médiateur·rice entre les différents corps de métiers.
C’est dans ce cadre que j’ai effectué une lecture historique et sociale de ce paysage grâce à des discussions et des moments de partage avec les habitant·e·s. Le recueil de souvenirs et de témoignages est devenu un support de co-création avec les étudiant·e·s de l’Ecole Supérieur d’Art et Design de Reims.
Nous avons créé suite à une balade sensoriel dans le hangar d’Alain, agriculteurs à Bazancourt, une scénographie à la fois gustatives, olfactive et visuelle. Un livre d’artiste, une installation au sol et la dégustation de chips, de betterave sucrière. On fait entrer les visiteur·euse·s Dans cet espace mélant agriculture et art participatif.
Balade sensorielle avec les étudiants
Crédit photographique : Arthur Barbe
Scénographie collective à partir des ressentis de la balade.
Travail d’étudiant livre d’artiste.
Claire Diblanc, Théo Castano.
Multimonde agraire, Chapitre 2 :
Coups de mains rituel
Résidence dans le cadre du Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université Reims Champagne-Ardenne soutenue par l’association Accustica et la Chaire des Biotechnologie de Centrale Supelec.
Vidéo : Eva Chanoir
Montage : Arthur Barbe
Performance
Livre d’art
En compagnie d’un petit groupe d’étudiant·e·s, dans le cadre du SUAC, en s’inspirant de l’histoire agricole champenoise et des gestes et des objets en lien avec les personnages et pratiques d’Alain, Huguette et Bruno nous nous sommes focaliser sur le phénomène des « betteraves montées ».
L’idée a alors émergé de mettre sur pied une sorte de moment festif pour aider Alain et le remercier de ses enseignements et partages, en écho à son expérience, autour de l’arrachage de ces betteraves montées, de manière à les raconter sous une nouvelle lumière.
C’est betteraves, non désirées, qui poussent de manière anarchique dans les champs, nous ont permis de confectionner des javelots grâce a leur grandes tiges.
Crédit phototgraphique : Laëtitia
Multimonde agraire, Chapitre 3 :
Kermess des souvenirs
Avec Eva Chanoir et Arthur Barbe.
Résidence dans le cadre de Jeunes ESTivants, Scènes et Territoires, l’Eté Culturel 2023 Ministère de la Culture En partenariat l‘association Accustica et l‘association d‘aide aux IMC du Nord et de l‘Est et Bureau Commun ( collectif designer )
Vidéo et montage : Arthur Barbe
Crédit photographique : Victor Gorini
Graphisme : BureauCommun
Multimonde agraire est une proposition de rencontre autour du jeu. Issue de deux ans de recherche et d’échanges avec trois acteur·rice·s ancrés de près ou de loin dans la culture de la betterave sucrière depuis leur plus jeune âge, ce projet se propose de rendre hommage à leur travail et engagement au sein de cet univers agricole.
Les liens tissés avec Alain, Bruno et Huguette se sont noués avec les résident·es du foyer de la Baraudelle, des designers issus de L’ESAD (BureauCommun) et des étudiantes de l’Urca afin de concevoir une kermesse autour des souvenirs recueillis.
Ce sont deux autres chapitres de cette recherche autour des liens entre les plantes et les humains qui est illustré autour de la performance d’arrachage et de la kermesse agricole, un moyen de rendre hommage aux histoires, à tous les échanges ainsi qu’aux bavardages ordinaires.
Les liens tissés avec Alain, Bruno et Huguette se sont noués avec les résident·es du foyer de la Baraudelle, des designers issus de L’ESAD (BureauCommun) et des étudiantes de l’Urca afin de concevoir une kermesse autour des souvenirs recueillis.
Ce sont deux autres chapitres de cette recherche autour des liens entre les plantes et les humains qui est illustré autour de la performance d’arrachage et de la kermesse agricole, un moyen de rendre hommage aux histoires, à tous les échanges ainsi qu’aux bavardages ordinaires.
Multimonde agraire, Chapitre 4 :
Une Terre sucrière
Avec Margo Carlier et Justine Lebas
Vidéo et montage Arthur Barbe
Repas d’Huguette
Le pain au levain est ensemencé à la betterave sucrière
Repas de Bruno
Repas d’Alain
Pickles de betterave sucrière, lin à la betterave craquante, tempura de betterave, poudre de chenopode et émulsion d’oignon confit.
Espace vert
avec Jean-Marc Chomaz
Le visiteur entre dans un espace laboratoire entièrement éclairé de lumière verte. Dans cette immersion, l’œil du visiteur , du laborantin, sa coutume, il se prépare à entrer dans un espace pour la préservation de l’encre Chlorophyllienne réalisée grâce au Plantes. Espace Vert n’est pas seulement un projet artistique, c’est un projet participatif où chaque citoyen se ré-approprie l’extraction de la Chlorophylle, il crée sa propre nuance de vert enregistré dans un nuancier Participatif, puis analyser par un anthropologue.
Le visiteur entre dans un espace laboratoire entièrement éclairé de lumière verte. Dans cette immersion, l’œil du visiteur , du laborantin, sa coutume, il se prépare à entrer dans un espace pour la préservation de l’encre Chlorophyllienne réalisée grâce au Plantes. Espace Vert n’est pas seulement un projet artistique, c’est un projet participatif où chaque citoyen se ré-approprie l’extraction de la Chlorophylle, il crée sa propre nuance de vert enregistré dans un nuancier Participatif, puis analyser par un anthropologue.
Cette Installation participative (Extraction chlorophyllienne + Nuance) à été exposéer dans le cadre du salon Expérimenta du 20 au 22 octobre 2022 - MAISON MINATEC & Y.SPOT PARTNERS proposé par Hexagone
ATELIER ARTS SCIENCES
ATELIER ARTS SCIENCES
Puis, selon le protocole suivant :
1. Débarrassez les plantes de leur tige ou de leur axe central.
2. Mettez les feuilles dans un hâchoir à herbes (ou broyez-les avec un pilon) 3. Ajoutez de l’alcool à 90°C : pour une poignée de plantes, il faut environ
20 ml d’alcool.
Important : plus il y aura d’alcool, plus le broyage sera facile, plus le pigment sera dilué.
4. Prenez ensuite un filtre à café pour y verser le mélange et le laisser s’égoutter dans un récipient en verre.
5. Récupérez le mélange filtré dans le récipient et mettez-le au bain-marie dans une casserole. (Cette étape permet d’obtenir un pigment plus concentré).
6. Sortir le mélange avant que tout l’alcool ne soit évaporé : la mise au bain-marie de l’encre végétale est assez délicate et nécessite une observation minutieuse. Il faut qu’il reste suffisamment d’alcool pour que l’encre soit utilisable.
La chlorophylle va s’agglomérer en toutes petites boules dans le récipient, l’encre devient ainsi plus épaisse.
7. Le tour est joué ! Vous n’avez plus qu’à conserver l’encre dans un flacon en verre opaque (ex: flacon d’huile essentielle ou de cosmétique ou alors mettre de l’aluminium ou du scotch noir sur un flacon transparent)
1. Débarrassez les plantes de leur tige ou de leur axe central.
2. Mettez les feuilles dans un hâchoir à herbes (ou broyez-les avec un pilon) 3. Ajoutez de l’alcool à 90°C : pour une poignée de plantes, il faut environ
20 ml d’alcool.
Important : plus il y aura d’alcool, plus le broyage sera facile, plus le pigment sera dilué.
4. Prenez ensuite un filtre à café pour y verser le mélange et le laisser s’égoutter dans un récipient en verre.
5. Récupérez le mélange filtré dans le récipient et mettez-le au bain-marie dans une casserole. (Cette étape permet d’obtenir un pigment plus concentré).
6. Sortir le mélange avant que tout l’alcool ne soit évaporé : la mise au bain-marie de l’encre végétale est assez délicate et nécessite une observation minutieuse. Il faut qu’il reste suffisamment d’alcool pour que l’encre soit utilisable.
La chlorophylle va s’agglomérer en toutes petites boules dans le récipient, l’encre devient ainsi plus épaisse.
7. Le tour est joué ! Vous n’avez plus qu’à conserver l’encre dans un flacon en verre opaque (ex: flacon d’huile essentielle ou de cosmétique ou alors mettre de l’aluminium ou du scotch noir sur un flacon transparent)
Autre proposition, dans le cadre de la fête de la science, 2022 à Reims.
La première proposition de cette atelier a été proposé dans le cadre de Bourges contemporain en 2021, ci-dessous.
Coloriage participatif.
Télescope d’interrieur
Livre d’artiste
Bourse de soutient : Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
l’« Été culturel et apprenant », Bordeaux
Manifestation portée par les Ministères de la Culture et de l’Éducation nationale et de la jeunesse,
Ce catalogue fait partie du projet : Le télescope d’intérieur avec Jean-Marc Chomaz.
Celui-ci m’a proposé de renouveler le regard que l’on porte aux plantes d’intérieur en utilisant les instruments d’exploration spatiale en particulier un télescope et un spectromètre.
Le spectromètre à frange permet de pointer une étoile et de décomposer sa lumière sur l’ensemble du spectre électromagnétique déployant ainsi le point lumineux en un
arc-en-ciel unique pour chaque étoile.L’installation a été utilisée dans cette enquête pour créer des conditions d’échanges avec les résident.e.s de deux EHPAD.
Il permet de décomposer la lumière de la plante reçue par l’objectif en un spectre électromagnétique qui se déploie en un espace de couleurs.
Confinée, j’ai pu partager des moments privilégiés du quotidien des résidents.Selon un protocole prédéfini, j’ai, pendant ce temps, recueilli la mémoire des vies d’avant et interviewé les personnes âgées pour obtenir une collection de souvenirs de plantes d’intérieur observables à travers l’outil astronomique.
Les résidents ont décalé leur regard sur les plantes compagnes de leur chambre par l’arc-en-ciel coloré qu’elles dégagent et rendu visible par l’outil.
Ce moment d’échanges transgénérationnels a donné lieu à une sortie de résidence le 23 septembre 2020 à 14h dans la salle à manger du Pavillon Pelleport 1 et a une édition que voici :
Sortie de résidance :
Crédit photographique : Claire Lambert
Juin 2023, résidence À l'hôpital Charles fois à Ivry-sur-Seine pour réaliser une forme théâtrale à partir du processus mise en place en septembre 2020 à Bordeaux. Collaboration avec l'actrice Anne Rodier et le musicien Alexandre Choiselat.
Réalisation avec les patients de frise à l'aquarelle qui serviront pour la scénographie et seront exposées suite à la représentation dans la chapelle de l'hôpital.
Micro herbier - Micro hitoire
Micro herbier, micro histoire est un atelier de co-création autour des micro-organismes de trottoir. Grâce a un travail cartographique autour du lieu dans lequel se déroule les échanges on défini un parcours. Sur celui-ci, les petites histoires, les anecdotes, les premiers rendez-vous, le square de l’école… Que des souvenirs...
C’est une forme d’enquête où nous cherchons à découvrir les micro-organismes qui vivent dans nos lieux communs. Pour cela, muni d’une brosse à dents et d’un tube contenant de l’eau stérile, on frotte l’endroit du souvenir. On trempe la brosse à dents dans l’eau. Puis grâce a une boîte de Petri contenant tous les micro et macro nutriments permettant le développement des micro-organismes, on dépose l’eau contenant tout ceci. La vie suit son cours et les micro-organismes apparaissent.
C’est une forme d’enquête où nous cherchons à découvrir les micro-organismes qui vivent dans nos lieux communs. Pour cela, muni d’une brosse à dents et d’un tube contenant de l’eau stérile, on frotte l’endroit du souvenir. On trempe la brosse à dents dans l’eau. Puis grâce a une boîte de Petri contenant tous les micro et macro nutriments permettant le développement des micro-organismes, on dépose l’eau contenant tout ceci. La vie suit son cours et les micro-organismes apparaissent.
« Micro-herbier Micro-Histoire » atelier à destination de tout public, « être vivant », Paris
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Crédit photographique : Célia Boutilier
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Prélèvement des micro-organismes de trottoir dans la rue.
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Ensemencement des boîtes de pétri avec les micro-organismes prélevés.
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Observation des micro-organismes développé à l'aide d'une loupe binoculaire.
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Dessins réalisés à partir des observations.
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Livre confectionné pour écrire les micros histoire de quartier.
Crédit photographique : Célia Boutilier
Atelier de découverte des microorganismes de Rue :
Prélèvement des micro-organismes de trottoir dans la rue.
Ensemencement des boîtes de pétri avec les micro-organismes prélevés.
Observation des micro-organismes développé à l'aide d'une loupe binoculaire.
Dessins réalisés à partir des observations.
Livre confectionné pour écrire les micros histoire de quartier.
A l'écoute du monde d'après
Encadrement du lab1, Pierre Cauchois, Esther Chevreau-Damour, Anouk Daguin, Eugénia Eugenia Reznik, Tomas Da Fonseca, Frédérique Pardo, : « A l’écoute du monde d’après », Poitiers, France, dans le cadre de l’université d’été : « Prendre racine - #useful fictions 2 »
Six participant.e.s, six artistes, six chercheur.e.s. Le Jardin des plantes de Poitiers. Une mémoire humaine et végétale. Choisir de placer le regard dans l’ombre des arbres.Que voit-on du monde dans l’ombre ? Que reste-t-il aujourd’hui ? Que restera-t-il demain quand l’ombre aura disparu ?
Sommes-nous les archéologues de la nature ?
Où sont nos racines ?
Plantes médicinales, vestiges de racines, graines en devenir, témoignages de jardinier.ière.s, herbes folles et feuilles en décomposition exhumées des zones d’ombres du Jardin.
Cinq jours d’enquête et de collecte, pour archiver le présent, penser les changements à venir, recueillir ce qui demain sera devenu rare, penser la raréfaction en constituant aujourd’hui un cabinet de curiosités anticipé.
Sommes-nous les archéologues de la nature ?
Où sont nos racines ?
Plantes médicinales, vestiges de racines, graines en devenir, témoignages de jardinier.ière.s, herbes folles et feuilles en décomposition exhumées des zones d’ombres du Jardin.
Cinq jours d’enquête et de collecte, pour archiver le présent, penser les changements à venir, recueillir ce qui demain sera devenu rare, penser la raréfaction en constituant aujourd’hui un cabinet de curiosités anticipé.
Crédit photo:
Tomas da Fonseca
Pierre Cauchois
Livres d’artiste
Herbier 2019
Exposé dans le cadre de
Dépaysage -Hectolitre Bruxelles
La ville est un véritable écosystème fragile que nous ne connaissons pas.
Nous pouvons croiser parfois dans les interstices les plus étroits, dans les pavés, sur les trottoirs, à la lisière des murs, de petites plantes.
Nous les ignorons, nous les négligeons.
La connaissance peut nous permettre un nouveau dialogue avec notre ville :
celui des citoyens, des plantes et de l’architecture.
Comment préserver ces bribes de biodiversité ?
Comment devenir plantes dans notre ville ?
Le champ du monde 2020
Résidence Association
Antre-Peaux, Bourges
« Parlez-vous à vos plantes ? » « Il faut leur parler. » Je leur dis : « Et bien, tu es bien mignonne. »
Me répondait Madame Brand (84ans). Dans Le projet, le champ du monde, des plantes ont été livré à vélo à des personnes isolées, en EHPAD dans des foyers logements. Elle permet d’être des compagnes de confinement et sont le support de moments de partage et d’échange. Les participantes et participants sont invités à noter l’emplacement de leurs plantes ainsi que les mots bienveillants qu’ils adressent à leur compagne végétal. À partir de ce travail un livre d’artiste, retraçant tous les témoignages des participantes et participants, accompagné d’un dessin de leurs plantes à l’endroit où ils l’ont disposée et réalisée.
Me répondait Madame Brand (84ans). Dans Le projet, le champ du monde, des plantes ont été livré à vélo à des personnes isolées, en EHPAD dans des foyers logements. Elle permet d’être des compagnes de confinement et sont le support de moments de partage et d’échange. Les participantes et participants sont invités à noter l’emplacement de leurs plantes ainsi que les mots bienveillants qu’ils adressent à leur compagne végétal. À partir de ce travail un livre d’artiste, retraçant tous les témoignages des participantes et participants, accompagné d’un dessin de leurs plantes à l’endroit où ils l’ont disposée et réalisée.
Multimonde Agraire 2023
Chapitre 2, Résidence dans le cadre du Service Universtaire de l’Action Culturelle de l’Université Reims Champagne-Ardenne.
En compagnie d’un petit groupe d’étudiant·e·s, dans le cadre du SUAC, en s’inspirant de l’histoire agricole champenoise et des gestes et des objets en lien avec les personnages et pratiques d’Alain, Huguette et Bruno nous nous sommes focaliser sur le phénomène des « betteraves montées ».
L’idée a alors émergé de mettre sur pied une sorte de moment festif pour aider Alain et le remercier de ses enseignements et partages, en écho à son expérience, autour de l’arrachage de ces betteraves montées, de manière à les raconter sous une nouvelle lumière.
C’est betteraves, non désirées, qui poussent de manière anarchique dans les champs, nous ont permis de confectionner des javelots grâce a leur grandes tiges.
C’est dans ce cadre que j’ai effectué une lecture historique et sociale de ce paysage grâce à des discussions et des moments de partage avec les habitant·e·s. Le recueil de souvenirs et de témoignages est devenu un support de co-création avec les étudiant·e·s de l’Ecole Supérieur d’Art et Design de Reims.
Nous avons créé suite à une balade sensoriel dans le hangar d’Alain, agriculteurs à Bazancourt, une scénographie à la fois gustatives, olfactive et visuelle. Un livre d’artiste, une installation au sol et la dégustation de chips, de betterave sucrière. On fait entrer les visiteur·euse·s Dans cet espace mélant agriculture et art participatif.